Une entreprise est dite en difficulté quand elle fait l’objet d’une procédure judiciaire. Il peut s’agir de redressement ou de liquidation judiciaire, de cessation de paiements, etc. Dans tous les cas, la reprise d’une telle entreprise présente certes des avantages, mais également certaines limites.
Reprise d’une entreprise en difficulté, quels avantages ?
Quel que soit le type procédure légale dont l’entreprise fait l’objet, le premier avantage de sa reprise est son prix des plus faibles. D’ailleurs, plus les difficultés sont importantes, plus le prix est moindre, pour n’être dans certains cas qu’un euro symbolique. D’autre part, l’acquéreur a le choix de continuer ou non les contrats existants. Mais aussi, la reprise peut permettre de bénéficier de certaines aides publiques, comme la prime régionale à l’emploi, ou encore la réduction d’impôts. Sinon, les employés voulant garder leur emploi, ils sont d’autant plus motivés à collaborer dans la restructuration de l’entreprise. Enfin, selon le cas, il peut ne pas être imposé à l’acheteur de s’acquitter du passif de l’entreprise en difficulté.
Les limites ou inconvénients de la reprise d’une entreprise en difficulté
Tout d’abord, si l’on veut reprendre une entreprise en difficulté, l’on n’a pas toujours tout son temps pour « bien réfléchir », le délai pour se décider étant des plus courts. Cela est d’autant plus accentué par l’existence de nombreux concurrents à la reprise, attirés eux aussi le « petit » prix. D’autre part, la procédure judiciaire est plus compliquée, l’offre de reprise devant comprendre un certain nombre de documents allant de l’identité aux perspectives par rapport à l’emploi, en passant par les prévisions de financements… Sinon, même si le prix d’acquisition est faible, il faut disposer d’un apport personnel assez conséquent, les banques pouvant être réticentes à d’éventuels prêts.