Selon des études effectuées auprès des pays occidentaux, environ 2 entreprises sur 3 qui s’y trouvent sont des entreprises familiales. Le pourcentage dans certains pays va même au-delà de 80%. Elles jouent ainsi un rôle des plus importants dans le développement économique. Pourtant, de telles entreprises peuvent être « fragilisées » par certains facteurs ou pièges, liés notamment à une « cohabitation » de l’affectif et des affaires.
La transmission remise en cause
Selon une étude effectuée par PwC (en 2001), plus de la moitié (58% plus précisément) des dirigeants familiaux optent pour la transmission, c’est-à-dire cèdent la direction de l’entreprise à la génération suivante. De nos jours, cette « pratique » est devenue aléatoire. En effet, en connaissance de la mode de vie de leurs parents consacrant la majeure partie (sinon pratiquement l’entière partie) de leur temps à l’entreprise familiale, les jeunes veulent « vivre autrement ». C’est ainsi qu’environ 30% des entreprises familiales seulement survivent à la deuxième génération, ce pourcentage diminuant donc au fur et à mesure de la transmission.
Les limites de l’autofinancement
Quand on dit entreprise familiale, le plus souvent, l’autofinancement est « au rendez-vous ». Il s’agit là d’un choix d’avoir une plus grande indépendance, contrairement à si l’on faisait appel à des capitaux extérieurs. La limite, c’est alors de ne pas pouvoir s’ouvrir à l’international, pouvant être un passage obligé au développement de l’entreprise alors que nécessitant des fonds plus conséquents.
Les pièges du recrutement d’un parent
Quant un poste est à pourvoir, beaucoup de dirigeants d’entreprises familiales cèdent à la pression de devoir recruter un parent. Des tensions risquent alors d’éclater avec les autres collaborateurs, si une même discipline n’est pas appliquée. Or, du fait de l’affectif, ce n’est pas toujours évident d’asseoir l’autorité vis-à-vis d’un proche.